SANS TAMBOUR, SANS TABOU, AVEC HUMOUR
Pour fêter ses 20 ans de scène, Gad nous raconte tout.
C'est en partageant avec nous les moments insolites de sa vie
qu'il réussit une fois de plus le défi avec brio : faire rire 8400 personnes pendant 2 heures.
Par où commencer, que dire en premier... Alors qu'il y a beaucoup d'adjectifs qui me viennent en tête pour décrire Gad après un tel spectacle, pour parler de son show il me laisse sans voix, avec un sourire jusqu'aux oreilles évidemment.
GAD ELMALEH
le seul, l'unique
La première chose qui m'a marquée est la facilité avec laquelle Gad sait improviser. Et pour ma part, je trouve que ces improvisations sont d'autant plus drôles que ses sketch préparés, même si ces derniers nous font mal aux muscles zygomatiques, les muscles du sourire... A plusieurs reprises, il fait la conversation aux spectateurs du premier rang, mais aussi à un homme des derniers rangs ! Eh oui, mon Gad ne fait pas les choses à moitié.
Il commence son one-man-show en nous prenant par les sentiments, en nous prouvant que nous sommes tous les mêmes, nous avons tous ces petites manies un peu bizarres, un peu bêtes, et très drôles lorsque la vérité sort de sa bouche. Arrondir le prix lorsqu'on va faire le plein de notre voiture, ou encore fermer volontairement les portes de l’ascenseur lorsque quelqu'un se dépêche de le rejoindre.
Chaque moment est à savourer sans modération, mais certains sortent bien sûr du lot. Lors d'une conversation improvisée avec une dame du premier rang, elle lui "confie" qu'elle est en recherche d'emploi. C'est alors quand personne ne s'y attend, plusieurs minutes plus tard, qu'il nous dit à son tour que c'est bien la première fois qu'il voit quelqu'un en recherche d'emploi au premier rang, aux places les plus chères ! A cet instant, 8400 personnes s'esclaffent, le sol tremble, Gad annonce la couleur, ce soir pas de tabou. Et il ajoute, comme il l'a répété plusieurs fois pendant la soirée "ça c'est une blague que je ne pourrai pas faire à Paris"... On se sent alors privilégiés.
Gad nous donne ses opinions politiques, ses pensées concernant toutes les religions, il nous parle de son fils, de son voyage en Amérique, de ses expériences, de ses malheurs, de ses avantages à être Gad Elmaleh, il nous parle de sa femme qui en a marre qu'il fasse des blagues tout le temps, il nous parle de ses moments intimes, du moment où il va au toilette à 5:30 de la nuit au moment de son cambriolage à Paris où les voleurs ont emporté son chien. "Sans tambour" part dans tous les sens, exactement comme Gad, qui occupe les quatre coins de la scène.
Il n'hésite pas à tester la popularité de ses confrères (ou concurrents?). Il amène d'abord très judicieusement Jamel debouze, la salle est chaude, les spectateurs crient. Il enchaîne avec Frank Dubosc, 2 pelés et 3 tondus essayent de se défendre (désolée Frank...). Il termine avec Foresti avec laquelle on entend dans sa voix un peu de compétition et il n'a pas tord car à cet instant, la salle s'enflamment! Foresti power...
Il nous étonne une fois de plus avec de la musique presqu'à plein temps. Cette fois, Gad est humoriste mais aussi artiste chanteur. A plusieurs reprises, il fait preuve de ses talents (sans ironie) qui font de lui un artiste complet. Les choses s'enflamment tellement qu'on se dit que finalement peut-être que Beyoncé va débarquer, qu'on s'est trompé de show, qu'on est venu à un concert... Une chorale l'accompagne, un groupe tel un groupe américain de café également, quelques notes, la voix de Gad, et on se laisse emporter on ne sait où dans ce show hors du commun.
Je ne sais pas quoi rajouter car Gad Elmaleh me laisse une fois de plus, sans voix. Il n'est plus question de rater aucun de ses show dès à présent. Quand on sort de là, on a le sourire aux lèvres pour une semaine, au moins...
Merci Gad ! à la prochaine !
+++ Golden Crocus
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