vendredi 4 décembre 2015

Golden child




TOMBOY
Plus fort que tout




C'est l'été. Laure a 10 ans. Nouveau quartier. Nouveaux copains. Nouvelle vie. Action ou vérité ? Action. Cet été devient le terrain de jeux géant de cette bande de gamins de 10 ans. Une seule fille dans la bande : Lisa. Laure est devenue Michael. Sa petite sœur de 4 ans est dans la confidence, voit, comprend. Ses parents ignorent, se cache de cette réalité flagrante. L'été prend fin dans quelques jours. La vérité va éclater au grand jour. 


- Je me suis fait une copine
- Ah c'est bien ! Toi qui reste toujours avec des garçons


J'ai découvert ce film par hasard, grâce au lancement à la TV. Mon père me dit que c'est un vieux film, qu'il n'a pas envie de regarder. Mais le thème m'intrigue. Je file dans ma chambre et je savoure chaque minute de ce film qui n'est qu'une énorme manigance, un complot enfantin pas si innocent. J'ai trouvé le thème très intéressant car c'est en effet un suejt dont on ne parle jamais pourtant c'est une réalité. Laure n'a que 10 ans et pourtant, elle sait déjà. L'actrice qui incarne Laure et Michael crève l'écran malgré ce si petit corps mais ses yeux bleus perçants. Je n'en dirai pas plus car c'est un film à voir absolument qui n'est pas assez connu selon moi ! Donc pas de spoil, voici un extrait. Tomboy, à savourer sans modération, avec attention.



Extrait:




+++ Golden Crocus


Golden butterfly





BUTTERFLY
Quand la maladie vous dévore
Quand Julianne Moore joue ses meilleures cartes


STILL ALICE
"Je vois les mots suspendus devant mes yeux... 
mais je n'arrive pas à les attraper"

Inspiré du roman de Lisa Genova, best-seller de 1987, Still Alice bouleverse, donne à la réflexion, touche, mais ne frôle pas un seul instant le pathos dans lequel on aurait peur de tomber... 

Un casting qui réunit une mini brochette d'acteurs qu'on n'a pas l'habitude de voir ensemble : Julianne Moore, incontestablement une des meilleures actrices de notre époque, Alec Baldwin, qui épouse son rôle à la perfection, et notre unique Kristen Stewart, qui ne décevra pas ses fans et qui agacera ses éternels haters... 

"Julianne Moore est une des actrices les plus audacieuses
et fascinantes du cinéma contemporain." Sound on sight

Alice est brillante, dans tous les sens du terme. Mère d'une famille aimante et passionnée par la linguistique, Alice perd ses repères de jour en jour. Lorsqu'on lui diagnostique la maladie d'Alzheimer, elle panique. "Alzheimer" un terme qui effraie, impressionne, bouleverse. Les liens entre Alice et sa familles sont alors mis à rude épreuve et se détruisent un peu plus chaque jour. Alice nous livre alors pendant 1h39 de film un combat pour rester elle-même, une vraie source d'inspiration.


"Je me bats afin de rester connectée à celle que j'étais"


Aussi instructif qu'un reportage, Still Alice est éducatif pour tous. L'Alzheimer est une maladie encore tabou au sein des familles, une maladie qui effraie et dont on ne parle pas assez. Le comble de tout ça est qu'il est difficile de mettre des mots sur ce film dont j'aimerais tant parler... 

Julianne Moore m'impressionne du début à la fin mais pas que. Alec Baldwin joue le rôle du mari idéal jusqu'au jour où il s'avoue vaincu avant la fin. Il n'a d'yeux que pour Alice pourtant, il comprend bien plus tôt qu'elle que la fin est plus proche que prévue. Divisé entre l'envie du passer ses derniers vrais moments avec elle et accepter l'opportunité que son employeur lui offre, à cet instant John nous étonne, nous, spectateurs de ce triste spectacle. Alice se perd, dans ses phrases, dans ses pensées, dans la rue, dans sa maison. Alice meurt doucement tout en restant debout sur ses deux jambes... 

Malheureusement, je ne saurai en dire plus car Still Alice me laisse définitivement sans voix. Une bonne chose pour ceux qui n'ont pas encore vu le film et qui passe par ici... 

Extrait:



+++ Golden Crocus


mardi 17 février 2015

Golden jokes


SANS TAMBOUR, SANS TABOU, AVEC HUMOUR

Pour fêter ses 20 ans de scène, Gad nous raconte tout.
C'est en partageant avec nous les moments insolites de sa vie
qu'il réussit une fois de plus le défi avec brio : faire rire 8400 personnes pendant 2 heures.




Par où commencer, que dire en premier... Alors qu'il y a beaucoup d'adjectifs qui me viennent en tête pour décrire Gad après un tel spectacle, pour parler de son show il me laisse sans voix, avec un sourire jusqu'aux oreilles évidemment.

GAD ELMALEH
le seul, l'unique


La première chose qui m'a marquée est la facilité avec laquelle Gad sait improviser. Et pour ma part, je trouve que ces improvisations sont d'autant plus drôles que ses sketch préparés, même si ces derniers nous font mal aux muscles zygomatiques, les muscles du sourire... A plusieurs reprises, il fait la conversation aux spectateurs du premier rang, mais aussi à un homme des derniers rangs ! Eh oui, mon Gad ne fait pas les choses à moitié. 

Il commence son one-man-show en nous prenant par les sentiments, en nous prouvant que nous sommes tous les mêmes, nous avons tous ces petites manies un peu bizarres, un peu bêtes, et très drôles lorsque la vérité sort de sa bouche. Arrondir le prix lorsqu'on va faire le plein de notre voiture, ou encore fermer volontairement les portes de l’ascenseur lorsque quelqu'un se dépêche de le rejoindre. 

Chaque moment est à savourer sans modération, mais certains sortent bien sûr du lot. Lors d'une conversation improvisée avec une dame du premier rang, elle lui "confie" qu'elle est en recherche d'emploi. C'est alors quand personne ne s'y attend, plusieurs minutes plus tard, qu'il nous dit à son tour que c'est bien la première fois qu'il voit quelqu'un en recherche d'emploi au premier rang, aux places les plus chères ! A cet instant, 8400 personnes s'esclaffent, le sol tremble, Gad annonce la couleur, ce soir pas de tabou. Et il ajoute, comme il l'a répété plusieurs fois pendant la soirée "ça c'est une blague que je ne pourrai pas faire à Paris"... On se sent alors privilégiés. 


Gad nous donne ses opinions politiques, ses pensées concernant toutes les religions, il nous parle de son fils, de son voyage en Amérique, de ses expériences, de ses malheurs, de ses avantages à être Gad Elmaleh, il nous parle de sa femme qui en a marre qu'il fasse des blagues tout le temps, il nous parle de ses moments intimes, du moment où il va au toilette à 5:30 de la nuit au moment de son cambriolage à Paris où les voleurs ont emporté son chien. "Sans tambour" part dans tous les sens, exactement comme Gad, qui occupe les quatre coins de la scène. 

Il n'hésite pas à tester la popularité de ses confrères (ou concurrents?). Il amène d'abord très judicieusement Jamel debouze, la salle est chaude, les spectateurs crient. Il enchaîne avec Frank Dubosc, 2 pelés et 3 tondus essayent de se défendre (désolée Frank...). Il termine avec Foresti avec laquelle on entend dans sa voix un peu de compétition et il n'a pas tord car à cet instant, la salle s'enflamment! Foresti power...


Il nous étonne une fois de plus avec de la musique presqu'à plein temps. Cette fois, Gad est humoriste mais aussi artiste chanteur. A plusieurs reprises, il fait preuve de ses talents (sans ironie) qui font de lui un artiste complet. Les choses s'enflamment tellement qu'on se dit que finalement peut-être que Beyoncé va débarquer, qu'on s'est trompé de show, qu'on est venu à un concert... Une chorale l'accompagne, un groupe tel un groupe américain de café également, quelques notes, la voix de Gad, et on se laisse emporter on ne sait où dans ce show hors du commun.


Je ne sais pas quoi rajouter car Gad Elmaleh me laisse une fois de plus, sans voix. Il n'est plus question de rater aucun de ses show dès à présent. Quand on sort de là, on a le sourire aux lèvres pour une semaine, au moins...

Merci Gad ! à la prochaine !



+++ Golden Crocus